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Congo-Kinshasa: Appui de GlaxoSmithkline et Malaria Consortium - Les techniques de plaidoyer en matière de lutte contre le paludisme
Le Potentiel (Kinshasa)
29 Septembre 2008
Publié sur le web le 29 Septembre 2008
Raymonde Senga Kosi
Kinshasa
Au regard des exigences qu'elle présente, la lutte contre le paludisme doit dépasser le seul cadre du ministère de la Santé pour impliquer plusieurs autres secteurs. Et ce, à tous les niveaux en vue d'une mobilisation accrue des ressources. C'est dans cette logique que s'inscrit l'atelier sur les techniques de plaidoyer en matière de lutte contre le paludisme organisé le 25 septembre 2008 par l'Initiative locale pour le développement (ILDI).
Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, la RDC a souscrit à plusieurs engagements tant nationauxqu'internationaux, notamment l'initiative «faire reculer le paludisme». Mais à ce jour, il sied de noter que les objectifs de couverture prévus dans la déclaration d'Abuja n'ont certes pas été atteints, même si des progrès notables sont enregistrés.
D'où, selon le coordonnateur de ILDI et point Focal du Réseau Sida Afrique, M. Jean-Marie Bolika, l'engagement de son ONG et d'autres qui sont aussi membres du réseau Sida Afrique à apporter tant soit peu leur contribution côté du PNLP pour lutter contre le paludisme plus meurtrier que le Sida. Voilà qui justifie la tenue de l'atelier sur les techniques de plaidoyer en matière de lutte contre le paludisme qui bénéficie de l'appui de GlaxoSmithkline et Malaria Consortium.
Cet engagement à long terme, a-t-il souligné, repose sur l'appel à une politique durable et suivi d'actions pour lutter contre le paludisme, à une mobilisation financière pérenne et prévisible et à d'amples efforts de plaidoyer pour créer un front uni contre le paludisme.
M. Jean-Marie Bolika a également indiqué que cet engagement repose sur les ressources. Dans ce cadre, il exige que les moyens financiers de la lutte contre le paludisme soient portés à la hauteur des besoins, tout en s'assurant de l'efficacité et de la qualité de l'aide déployée.
Ainsi, a-t-il précisé, pour que l'engagement se réalise, les parlementaires de l'Assemblée nationale, du Sénat et des assemblées provinciales de Kinshasa, de l'Equateur et du Nord-Kivu seront informés sur l'ampleur du paludisme en RDC pour leur permettre d'accorder une attention particulière à la question lorsqu'ils vont débattre des budgets nationaux et provinciaux. De ce fait, ils adopteront des lignes budgétaires destinées à la santé et particulièrement au combat contre le paludisme. Et ce, partant de l'exercice budgétaire 2009.
Il convient de souligner que l'activité précède le souci de M. Jean-Marie Bolika qui vise à mettre en place, dans un avenir proche, des groupes parlementaires engagés dans la lutte contre le paludisme, un réseau des médias de lutte contre le paludisme et une coalition nationale à l'instar de ce qui existe dans certains pays africains comme le Cameroun et ailleurs
Tiré du journal le Potentiel www.lepotentiel.com du 29 septembre 2008